Search
Search × LIBRE-SERVICE ANGLAIS

Principaux moyens dont la technologie et l’innovation transforment le Canada

Principaux moyens dont la technologie et l’innovation transforment le Canada

Le Canada joue déjà un rôle important sur la scène mondiale en matière de technologies et d’innovation. Des institutions financières et des groupes de réflexion d’envergure, de la Banque TD à la Banque Royale du Canada, en passant par MNP, Deloitte et PricewaterhouseCoopers (PWC), affirment que le Canada est le chef de file mondial dans les secteurs des sciences et des technologies depuis des décennies. Les investissements dans les technologies abondent alors que le secteur privé et le gouvernement cherchent à tirer parti de la plus récente ruée vers l’or au Canada: les mégadonnées.

Comme mentionné précédemment, les mégadonnées pourraient transformer l’économie du pays, dans des secteurs allant du commerce électronique aux industries, en passant par les soins de santé et la durabilité environnementale. La clé pour libérer le potentiel des mégadonnées réside dans les fonctionnalités des réseaux de fibre optique qui desservent les gouvernements et les entreprises au Canada, l’accès intégré aux centres de données à très grande échelle et une abondance d’énergies renouvelables rentables à l’appui. Examinons trois moyens par l’entremise desquels les technologies émergentes transformeront l’innovation et la croissance, créant ainsi un meilleur avenir pour les Canadiens.

1. Progression du commerce, des recherches et de l’innovation grâce à l’intelligence artificielle (IA) et à l’Internet des objets (IdO)

Voici une anecdote: Ce sont les Canadiens qui ont commencé à utiliser l’intelligence artificielle. À l’époque où l’intelligence artificielle et l’apprentissage profond n’étaient que de la fiction, trois informaticiens de l’Institut canadien de recherches avancées de Toronto (ICRA) ont refusé d’abandonner leurs recherches sur les réseaux neuronaux et l’apprentissage profond. Grâce à eux, les consommateurs profitent maintenant de fonctionnalités d’apprentissage profond intégrées à des applications comme Google Photos et Facebook Moments.

Tout cela a commencé dans les années 1990. Depuis 2018, le Canada finance sa grappe industrielle mondiale en matière d’innovation, parmi laquelle on trouve une entreprise axée précisément sur la recherche et l’innovation en matière d’intelligence artificielle. Scale AI, le superpôle qui tire parti de l’intelligence artificielle pour établir des chaînes d’approvisionnement intelligentes dans de nombreux secteurs verticaux (p. ex., la vente au détail, la fabrication, les transports, les infrastructures, les technologies de l’information et les communications), a reçu un financement allant jusqu’à 355 M$ de la part du gouvernement fédéral. En fait, dans le cadre de son budget de 2022, le pays s’est engagé à verser 750 M$ à toutes les grappes industrielles mondiales en matière d’innovation jusqu’en 2028. Cela signifie que Scale AI recevra bientôt des fonds supplémentaires. Mais surtout, le gouvernement n’est pas la seule institution à investir dans l’intelligence artificielle.

Du cybercommerce aux technologies de la santé, le secteur privé investit massivement dans l’intelligence artificielle et l’IdO. Par exemple, la liste des gagnants du prix du programme Technology Fast 500MC, de Deloitte, comprend l’entreprise Snapcommerce de Toronto. Cette entreprise qui se classe au 5e rang global est aussi celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada parmi les récipiendaires du prix Technology Fast 50MC de Deloitte. Snapcommerce fait appel à l’intelligence artificielle pour aider les consommateurs à faire des économies lorsqu’ils utilisent leur téléphone pour acheter des produits.

Peytec, entreprise d’ingénierie basée à Markham, en est un autre exemple. Celle-ci utilise un logiciel propulsé par l’intelligence artificielle afin d’activer des capteurs IdO intégrés, qui permettent d’obtenir des analyses et des alertes en temps réel. Selon Investissements Ontario, les entreprises comme Toyota et Sheridan Nurseries utilisent ces capteurs pour surveiller une panoplie d’aspects essentiels, de la peinture pour véhicules aux températures des serres.

Dans le secteur des soins de santé, les entreprises de biotechnologie tirent de plus en plus parti de l’intelligence artificielle pour faire des découvertes et mettre au point des anticorps thérapeutiques. C’est notamment le cas d’AbCellera Biologics, entreprise basée à Vancouver. Les innovations d’AbCellera ont en fait permis à l’entreprise de conclure une entente avec Moderna pour découvrir des anticorps pour les médicaments ARNm. À bien des égards, l’intelligence artificielle influencera positivement nos vies pour les années à venir.

2. Accroître la fabrication et la durabilité grâce à l’intelligence artificielle, à la robotique et à l’apprentissage automatique (apprentissage automatique)

Le secteur manufacturier canadien représente environ 11% du PIB canadien et emploie 1,7 million de Canadiens. L’Ontario a toujours été le moteur de la fabrication au Canada; on y réalise 47% des ventes en fabrication au Canada et la production de 59% de tous les véhicules au pays. La récession de 2008 a coûté à l’Ontario près de 250000 emplois dans le secteur manufacturier. Pourtant, entre 2010 et 2019, la production en usine, d’après l’évaluation du PIB, a augmenté de 16% dans la province. Étant donné qu’un Ontarien sur dix travaille dans le secteur manufacturier, la technologie et l’innovation ont permis au secteur de sortir des jours sombres de la récession. Aujourd’hui, 50% des emplois relevant du secteur manufacturier qui ont été créés dans la province depuis 2010 relèvent du secteur de la fabrication de pointe.

Grâce au superpôle du secteur de la fabrication de pointe, le gouvernement fédéral a investi 250 M$ dans les ressources de fabrication de prochaine génération associées à la robotique évoluée, à l’apprentissage automatique (ML) et à l’impression 3D. Les résultats portent leurs fruits: le rapport de 2020 sur la robotique mondiale, publié par l’International Federation of Robotics a révélé que le pays possédait une densité de robots industriels supérieure à la moyenne, soit 165 unités pour 10 000 employés, pour une moyenne de 113 unités.

Qu’il s’agisse des secteurs du bois d’œuvre et de la réparation des navires de la Colombie-Britannique ou du secteur aérospatial du Québec, la robotique, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique ont des applications qui vont au-delà de la fabrication. La durabilité de l'environnement est un élément clé de la création d’un meilleur avenir pour les Canadiens. L’industrie gazière et pétrolière de l’Alberta, par exemple, commence à profiter de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage automatique et de l’analytique pour mettre au point des moyens plus efficaces de récupérer les ressources, de réduire l’impact environnemental, de renforcer la sécurité et de réduire la nécessité de se déplacer sur place. Dans les champs agricoles du Canada, les moissonneuses robotisées exploitent ces technologies pour aider les fermiers à cueillir les cultures au moment optimal, ce qui permet de réduire les coûts agricoles, d’améliorer la salubrité des aliments et de mieux se protéger contre les maladies. Les chefs de service de parcs de véhicules profitent également de l’efficacité et de la rentabilité de l’apprentissage automatique. Par exemple, Preteckt, entreprise basée à Hamilton, a mis au point un logiciel d’apprentissage automatique pour l’entretien prédictif qui peut aider à garder les camions sur la route pour permettre aux chaînes d’approvisionnement de fonctionner sans heurts. Tout autour de vous, les technologies émergentes transforment le Canada et créent de nouvelles possibilités de croissance économique.

3. Contribuer à l’évolution de Bell Mobilité et de Bell Média grâce à l’intelligence artificielle

Le Canada est également à l’avant-garde des technologies cellulaires émergentes qui ouvriront la voie à de nouveaux produits numériques révolutionnaires pour les entreprises et les consommateurs. À l’heure actuelle, le secteur canadien (et international) des télécommunications se concentre sur le déploiement à grande échelle des réseaux 5G. Ceux-ci offriront des vitesses plus rapides, une latence plus faible et une meilleure largeur de bande que les réseaux 4G actuels. Selon Accenture, les fournisseurs de services sans fil canadiens devraient dépenser environ 26 G$ pour le déploiement du réseau 5G, en plus des milliards qui ont déjà été dépensés lors des enchères de spectre pour les ondes. Le gouvernement continue également d’encourager le déploiement de la technologie 5G partout au Canada; il a d’ailleurs annoncé récemment la décision de réaffecter la bande de spectre de 3 800 MHz pour appuyer les services 5G.

Pourtant, même si les déploiements de réseaux 5G à grande échelle se poursuivent, les entreprises et les établissements d’enseignement canadiens tracent déjà la nouvelle voie vers la prochaine génération de réseaux mobiles, la 6G. Alors que la 5G a ouvert la voie à des applications novatrices grâce à l’IdO, à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée, la 6G pourrait bien nous offrir des usines intelligentes futuristes, des communications holographiques, et même l’Internet des sens (c.-à-d. faire appel aux quatre sens par les ondes). Selon Melike Erol-Kantarci, titulaire de la Chaire de recherche du Canada (niveau 2) dans les réseaux sans fil de prochaine génération compatibles avec l’intelligence artificielle de l’Université d’Ottawa, l’intelligence artificielle sera essentielle à la mise au point de la 6G, car elle permettra d’obtenir le niveau d’efficacité et de décision autonome nécessaire pour réunir le matériel et les logiciels d’une manière qui dépasse les capacités actuelles.

Le Canada est déjà à l’avant-garde de la transformation de la technologie 6G, de la théorie à la réalité. En janvier 2022, le fournisseur de solutions multinuages VMware, basé aux États-Unis, l’organisme de recherche canadien sans but lucratif Mitacs et l’Institute of Electrical and Electronics Engineers ont annoncé qu’ils établiraient, à Montréal, un laboratoire de recherche et d’innovation appliquées sur la 6G. De concert avec l’alliance Open Grid, cette installation favorisera l’innovation et la mise au point des réseaux qui offriront la technologie 6G au Canada et ailleurs dans le monde. Elle aidera non seulement les ingénieurs à hausser la barre grâce à des vitesses 100 fois plus rapides que celles de la 5G, mais elle permettra également de créer une toute nouvelle architecture fondamentale des réseaux sur lesquels nous comptons. Ainsi, nous pourrions vivre dans un monde plus connecté et voir la fin du fossé numérique et la création d’une économie plus diversifiée. Bien que le déploiement commercial de la technologie 6G ne soit pas prévu avant au moins dix ans, le Canada a déjà un rôle essentiel à jouer dans l’évolution technologique qui transformera non seulement l’économie de ce pays, mais aussi celle du monde entier.

Comment les Canadiens seront-ils touchés par cette transformation?

En résumé, la technologie réorganise le mode de vie des Canadiens et leur façon de faire affaire. Les découvertes stimulantes sont associées à des applications concrètes, et ce que l’on considérait auparavant comme de la science-fiction devient réalité. En tant que chef de file des technologies, le Canada ne fait qu’effleurer les possibilités qui lui sont offertes. L’utilisation de nouvelles technologies pourrait entraîner une croissance exponentielle de la quantité de données transmises sur les réseaux de fibre optique du Canada. Les applications qui font appel à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage automatique dépendent également de la latence et nécessitent des réseaux ultrarapides pour fonctionner conformément aux attentes, en temps réel.

Il faudra mettre à niveau les réseaux du Canada, et la technologie 400G est le prochain sur la liste. Cette technologie offre des vitesses élevées et les fonctionnalités qui seront nécessaires pour l’avenir des mégadonnées au Canada. Bell Canada a déjà annoncé qu’elle avait déployé 400G de circuits sur fibre optique dans les grands pans de Bell, sur une étendue de 17 000 km, superficie qui représente sept fois le tour du monde. Ce projet permettra de répondre à la forte croissance de la demande pour l’acheminement d’énormes quantités de données et de contenu vers le nuage. Nous sommes également prêts pour la technologie 800G, laquelle nous aidera à répondre à ce besoin à mesure que la demande augmente. Comme ils se tournent vers l’avenir numérique, les entreprises et les gouvernements du Canada auront besoin de réseaux de fibre optique améliorés, ce que nous tentons de livrer. Êtes-vous prêts?

Connectez-vous avec nous aujourd'hui.


Back To Top